L’ingénierie sociale du Covid-19, inventée par les forces mondialistes, a fait des dégâts dans la classe politique française. Si on peut comprendre que le gouvernement macronien et les médias mainstream cofinancés par l’État s’alignent sur les injonctions de l’axe OMS-Gates-Soros-Attali, on comprend moins pourquoi l’opposition politique nationale s’est complètement, après deux ou trois aboiements sans conséquences, soumise au discours dominant.
Le plus troublant, c’est le silence du Rassemblement national et la résignation de La France insoumise sur le port du masque, ce marqueur absolu de la soumission au pouvoir profond, que le chaos économique arrange. L’écrasement de l’opposition politique s’est fait sans bruit, pendant qu’une partie des Français attendait au moins un son de cloche discordant.
Certes, il y a eu des critiques, notamment de la part de Marine Le Pen et ses lieutenants, sur la politique sanitaire du gouvernement, mais ces critiques se sont limitées à la forme : le gouvernement aurait pu mieux prévoir, comme si la notion même de pandémie était inscrite dans le marbre.
Auto-intoxication de l’opposition
La meilleure illustration de ce déni d’opposition est à chercher à Valence où ont lieu les « AMFiS 2020 » de la France insoumise, c’est-à-dire l’université d’été des compagnons de Jean-Luc Mélenchon. Alors qu’au Festival de la réconciliation d’E&R en Bourgogne personne ne portait le masque de la honte et de la peur, on a vu les militants et partisans de Mélenchon arriver vers le lieu de son meeting, dimanche 23 août 2020, comme un troupeau résigné, tête basse, vers l’abattoir.
L’abattoir de la révolte intérieure contre les ordres injustes, intéressés et fous du gouvernement.
Queue impressionnante avant le meeting de @JLMelenchon de clôture des #AMFiS2020 à Valence. #JLMValence
Rendez-vous à 10h30 pour le début du direct ⬇️⬇️
https://t.co/zqsBtXm14i pic.twitter.com/gnBD3Ti1a4— La France insoumise (@FranceInsoumise) August 23, 2020
Le masque est bien un marqueur de la soumission à l’ordre dominant, c’est l’invention la plus efficace des ingénieurs sociaux contemporains pour compter les soumis et les insoumis, les collabos et les résistants. Il sert en outre à manipuler la frustration des premiers pour mettre la pression sur les seconds, faisant de chaque masqué un flic pour le non-masqué.
Le prisonnier en veut toujours plus à l’évadé qu’au gardien... et il est prêt à le dénoncer.
Un bon citoyen masqué interpelle un complotiste démasqué dans une zone où le port du masque est obligatoire. pic.twitter.com/jLJC4MRf2m
— Antoine H (@HAntoine11) August 22, 2020
On peut alors, comme Chomsky avant qu’il ne glisse dans le délire anti-Trump le plus primaire, parler de fabrique réussie du consentement et ce, sans aucune violence. À part bien sûr le trafiquage monumental des chiffres, la lutte massive contre le protocole Raoult, les mensonges quotidiens (heure par heure !) de la propagande médico-médiatico-politique, et l’obtention du silence du troupeau par l’effet de choc des 30 000 morts.
Résultat, une « fête de l’Huma » de LFI entre masqués auto-intoxiqués :
À côté de ce tableau déprimant, malgré le soleil, l’université d’été d’E&R faisait figure de véritable France insoumise, de noyau dur de l’opposition réelle, celle qui ne vise pas (seulement) le pouvoir visible, mais le pouvoir profond. Ce que Mélenchon se garde bien de faire, sauf quand il critique le CRIF pour sa frange la plus radicale, avant de se faire ramener à l’ordre par le Grand Orient...
À notre connaissance, le seul homme politique sérieux de l’échiquier officiel qui ose entrer en frontal avec la théorie du masque (on ne parle pas de Soral), c’est Florian Philippot, que L’Express voit revenir dans le giron des conseillers de Marine Le Pen :
C’est une rumeur qui court depuis quelques semaines : et si l’ex-conseiller de Marine Le Pen Florian Philippot, parti avec fracas du Front national en 2017, était sur le chemin du retour ? Le principal intéressé dément tout rapprochement avec le parti, désormais baptisé Rassemblement national (RN), bien que son mouvement, les Patriotes, n’ait pas enregistré les succès escomptés depuis trois ans (0,65 % des voix aux européennes et un échec aux municipales à Forbach, où Florian Philippot a loupé de peu la qualification au second tour). "Florian Philippot et Marine Le Pen se reparlent, il reviendra d’une façon ou d’une autre pour la campagne présidentielle de 2022", croit pourtant savoir un compagnon de route du RN.
Il est vrai que depuis le départ de Philippot, le RN a perdu de sa verve, et de sa verve sociale, ce qui a fait sa force dans les années 2000, quand Soral conseillait Le Pen (père). Et dans ses vidéos autoproduites, le chef de file des Patriotes n’a pas commis de faute conceptuelle depuis le début de la covid-ingénierie : il est resté fidèle à sa ligne nationale et sociale.
De son côté, fidèle à une ligne nationale-sioniste de plus en plus voyante, la chaîne d’infos du groupe Canal+ a sauvé Philippot de la disparition médiatique en l’invitant à débattre. Philippot revient sur son dernier passage en date, le 21 août 2020.
« Je sors de CNews, j’étais en débat avec un élu républicain, LR, nous avons abordé trois sujets, d’abord la corona-folie, le Covid-19, le masque obligatoire à l’extérieur, dans les entreprises, est-ce qu’il faut retarder la rentrée scolaire... Moi je suis complètement contre ce report, les enfants qui n’ont pas vu l’école depuis des mois et des mois, enfin aller détruire le pays, je me suis exprimé je crois à rebours de la pensée unique... »
Alors pourquoi Philippot se permet-il de dénoncer la covid-folie, l’arnaque à la pandémie, alors que le RN ou LFI marchent dans les clous gouvernementaux, réduisant en cela leurs chances d’aborder en force la prochaine présidentielle ?
La réponse, à l’instar des médias – détenus à la fois par les grands intérêts économico-financiers et la puissance étatique – qui n’ont plus une once d’indépendance et de courage pour défendre l’intérêt public (celui des Français), c’est la soumission aux deniers de l’État, aux réseaux de pouvoir occultes et à l’opinion publique dominante forgée par les médias aux ordres. Aller contre le vent dominant, c’est souffrir, économiquement, médiatiquement, et juridiquement. Alain Soral et son mouvement en savent quelque chose.
Les grands partis n’osent pas entrer en conflit avec l’Argent, l’État et l’Opinion. Seul un « indépendant » plus ou moins volontaire comme Philippot, fragilisé depuis son départ du RN, peut se le permettre. Du coup, son discours est plus audible que celui des grands partis qui se soumettent à la ligne du Parti unique, celui du pouvoir profond, le seul qui vaille en réalité, derrière l’illusion de l’alternance.
L’échange entre Philippot et la présentatrice de CNews à 3’39 résume le débat qu’il faut toujours replacer dans son vrai contexte, qui est politique et non sanitaire :
Philippot : « Je comprends que certains enseignants aient peur ou parents d’élèves parce que l’entretien de la peur est là, puisqu’on leur fait peur. »
CNews : « Qui leur fait peur ? »
Philippot : « Le gouvernement, par ses propos totalement alarmistes, je veux dire depuis début juillet on entendait une personne dire “on n’est plus du tout dans la même situation que mi-juillet”. Si, on est tout à fait dans la même situation, il y a juste plus de cas positifs parce qu’on fait deux fois plus de tests qu’en juillet. On en faisait 300 000 par semaine en juillet, plus de 600 000 maintenant, mais en termes de nombre d’hospitalisés ça n’a fait que baisser depuis juillet... »
Ce que s’évertuent à dire les professeurs Jean-François Toussaint et Didier Raoult, ces nouveaux hérauts de la liberté et de la vérité dans le domaine scientifique, voire politique. Un axe de la résistance se dessine en France, qui est en train de se structurer, face au covido-mensonge généralisé et à ses conséquences terribles sur la vie économique et le moral de notre pays.
Quand on sait que les soldats de Bonaparte ont mis l’Europe à genoux il y a deux siècles, on se demande si les hordes de masqués abattus qu’on voit dans nos rues sont bien de la même nation, du même sang, de la même trempe !
Il y a 106 ans, le 22 août 1914, 27 000 soldats français mouraient, ou étaient envoyés à la mort par l’état-major, pour la défense de leur patrie.
Le #22août 1914 est le jour le plus meurtrier de l'histoire de France : en une journée, 27.000 Français sont tués sur les champs de bataille de la Grande Guerre.
Il est important de continuer à rendre hommage aux Poilus et d'honorer la mémoire de toute cette génération sacrifiée. pic.twitter.com/XrWIqvH8Wf— Louis Riel (@LouisRielFrance) August 22, 2020
Cent six ans plus tard, la capitale de la France, aux mains des socialo-sionistes, laisse se dérouler une manifestation de sans-papiers qui « commémorent » le 24e anniversaire de leur expulsion d’une église :
Manifestation en cours à #Paris pour demander la régularisation des #sanspapiers. Un rassemblement qui a lieu pour la 24eme commémoration de l’#expulsion des Sans-Papiers de l'église Saint-Bernard. Le parcours est de République à l’église Saint-Bernard. pic.twitter.com/7gHEN2cCNI
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) August 22, 2020
Gouverner, c’est choisir (phrase de Pierre Mendès France), se plaisent à dire les hommes politiques qui ont un peu de culture ou qui ont appris trois éléments de langage. L’heure est au choix, et au grand choix, pas la peine d’attendre les élections qui sont de toute façon médiatiquement truquées (revoir la campagne 2017 de tout le Système pour Macron, l’employé de la Banque... Rothschild). Mais les Français ne doivent pas attendre que le bon choix vienne d’en haut : de là-haut, il ne viendra que du mauvais, du choix oligarchique, du choix minoritaire, et si on laisse faire, ce sera pire.
La fatalité, c’est la politique des autres.